Happy hardcore

Happy hardcore
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Paul Elstak, l'un des compositeurs notoires axés happy hardcore à la fin des années 1990[1].
Origines stylistiques Rave[2], breakbeat[3], gabber[3], jungle[3],[4], house[5], techno[6],[5], hardcore[5], rap[7]
Origines culturelles Débuts des années 1990 ; Royaume-Uni et Pays-Bas
Instruments typiques Boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, synthétiseurs, séquenceur
Popularité Restreinte (début des années 1990)
Faible à élevée (particulièrement au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne)
Scènes régionales Allemagne, Australie, Canada, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni

Genres dérivés

Freeform hardcore[8],[9], UK hardcore[8]

Genres associés

Makina[5]

Le happy hardcore, aussi appelé 4-beat ou happycore, est un genre de musique électronique dérivé du breakbeat hardcore et de la scène hard dance, initialement développé au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Dans les années 2010, il est principalement présent au Royaume-Uni, en Europe, sur le continent nord-américain et en Australie[10],[11]. Au Royaume-Uni, le genre émerge au début des années 1990. Il est à l'origine caractérisé par des échantillons sonores breakbeat et des variantes d'autres styles musicaux telles que l'italohouse et le hip-hop[12]. Par la suite, dès 1996, le genre se scinde en deux sous-genres distincts, le premier privilégiant le breakbeat, et le deuxième reprenant les codes de la techno hardcore, caractérisée par une ligne de kicks 4/4 semi-distordus.

En 1995, les premiers singles happy hardcore telles que I Wanna Be a Hippy et Wonderful Days des groupes néerlandais Technohead et de Charly Lownoise and Mental Theo, respectivement, rejoignent les classements musicaux nationaux et donnent une première popularité médiatique timide au genre. En 1997, le happy hardcore atteint son pic de popularité principalement sur les marchés britanniques et néerlandais grâce à la multiplication des ventes de compilations musicales telles que Bonkers au Royaume-Uni, Thunderdome aux Pays-Bas, et Happy 2b Hardcore au Canada, ainsi qu'au fait que de nombreux singles du genre apparaissent dans les classements musicaux internationaux. Cependant, dès 1998, le genre commence à décliner fortement et une grande partie du public le considère même comme « défunt » au début des années 2000. Il est toutefois partiellement ravivé sous la forme d'un nouveau genre connexe retravaillé, nommé UK hardcore, principalement orienté vers la trance euphorique.

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  2. (en) « Ishkur's Guide to Electronic Music » (consulté le ).
  3. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées gen-ecstasy-page-290-921
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées djtechtools
  5. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées toucanmusic
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées scottish-hardcore
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées hkclubbing
  8. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées hh-fantazia
  9. (en) Generation Ecstasy: Into the World of Techno and Rave Culture, p. 389.
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées affaire-de-gars
  11. (en) Ben Gilman, « A short history of Drum and Bass », sur Global Darkness (consulté le ).
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées organicbeats

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